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Blog de la section PS Anzin

En meeting à Lyon, Hollande appelle à "ne pas céder à la violence"

2 Mars 2012 , Rédigé par José Pressoir Publié dans #Présidentielle 2012

En meeting à Lyon, Hollande appelle à "ne pas céder à la violence"

afp.com/Jean-Philippe Ksiazek

LYON - François Hollande a prôné jeudi lors d'un meeting à Lyon "cohésion", "solidarité", ou encore une "France réconciliée", invitant à "ne jamais céder à la violence verbale" ni "physique", après une journée marquée par les insultes et huées qui ont accueilli son rival Nicolas Sarkozy à Bayonne.

Le 15 février, pendant le deuxième grand meeting du candidat socialiste à l'Elysée à Rouen, le président Nicolas Sarkozy se déclarait candidat.

Ce jeudi, pendant ce nouveau meeting de campagne à Lyon, M. Sarkozy a rendu responsable M. Hollande de manifestations à son encontre à Bayonne, l'accusant même d'avoir "échauffé les esprits de la base" en "annonçant l'épuration" à la tête de l'Etat.

Sans faire référence explicite à cette affaire, le député de Corrèze a appelé, devant quelques 12.000 personnes selon le PS réunies au Palais des sports de Gerland, à "ne jamais céder", dans cette campagne, "à la polémique inutile, à la violence verbale et encore moins à la violence physique".

"Nous devrons être à la hauteur du rendez-vous de l'élection", a-t-il ajouté, soulignant: "le seul droit que nous avons (...) est le droit de manifester" et que "nous avons aussi le devoir d'utiliser le bulletin de vote" les 22 avril et 6 mai.

Devant une salle très enthousiaste, où militants et sympathisants brandissaient fanions blanc et rose au slogan du candidat et ponctuaient son discours d'applaudissements et de "François, président", M. Hollande a fait le constat d'une "France affaiblie" par le quinquennat Sarkozy.

Il a promis "une France réconciliée", dans un discours d'une heure et dix minutes dont le fil rouge était la "cohésion", complétant ainsi le mot "égalité" martelé tout au long de son premier discours au Bourget (Seine-Saint Denis) le 22 janvier.

L'ex Premier secrétaire du PS a à nouveau rappelé sa volonté d'une réforme fiscale et défendu, sous de vifs applaudissements, sa mesure fiscale choc - un impôt marginal de 75% pour les revenus dépassant un million d'euros par an - annoncée lundi dernier.

"Cette mesure n'a même pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l'Etat", a-t-il affirmé, ajoutant qu'elle relevait d'une "forme de patriotisme".

Alors qu'il était la veille à Londres pour demander plus de "régulation" des marchés, il a de nouveau fustigé la "finance folle".M. Hollande a par ailleurs raillé l'annnonce de Nicolas Sarkozy mardi de ne plus vouloir supprimer les postes d'enseignants de primaire partant à la retraite.

"Voilà que la candidat sortant, pris d'une juste repentance, promet que maintenant il ne supprimera plus les emplois pour les instituteurs. Mais c'est trop tard, le mal est fait ! La jeunesse a été délaissée !", a-t-il lancé, rappelant sa proposition de créer 60.000 postes dans l'éducation.

Assurant que son projet - les "soixante engagements pour la France" concernaient "tous les Français", "toutes les familles", "tous les citoyens", M. Hollande a aussi mis l'accent sur certaines de ses propositions pour le pouvoir d'achat, comme le blocage des prix de l'essence, le logement, ou encore la hausse de 25% de l'allocation de rentrée scolaire.

"Où est le projet du candidat sortant '", a-t-il interrogé "Je le connais, son projet, c'est son bilan" et "ce bilan n'est plus un projet !", a-t-il dit.

L'acteur Michel Piccoli, venu chauffer la salle avec la députée de Moselle Aurélie Filippetti, a assuré qu'"il était temps qu'il arrive", tandis que le député maire de Lyon, Gérard Collomb a assuré qu'il était "urgent de changer".

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