«Le buy european act est repris de façon opportuniste par Nicolas Sarkozy»
Benoît Hamon est revenu sur la vision de l’Europe du candidat sortant. Soulignant les promesses puis les mensonges de sa politique depuis 2007. Et sa nouvelle idée de reprendre le « buy european act du Parti socialiste européen (PSE) ».
En 2007 à la porte de Versailles, Nicolas Sarkozy promettait de demeurer «toute sa vie un européen convaincu». «Je crois que l’Europe doit se doter de frontières, je crois au libre-échange et à la concurrence», affirmait-il. «Mais je veux que cesse la naïveté et que l'on impose la réciprocité dans les relations commerciales, la concurrence doit être loyale». «Entre temps, il a dirigé la France pendant 5 ans. Et en 2008 la France a dirigé l'union européenne», a rappelé en introduction le porte-parole du PS.
«Aujourd'hui, le président de la République nous sort le buy european act, (soit réserver un certain nombre de marchés publics à des entreprises
européennes), et comme toujours chez les néos-convertis c'est un peu confus». «Ce buy european act est repris de façon opportuniste par Nicolas Sarkozy». Pendant 5 ans il a eu des
occasions de faire bouger les lignes comme il avait annoncé qu'il le ferait. Il n y a donc aucune proposition du président de la République sortant a souligné Benoît
Hamon.
Là où François Hollande pose la question du juste-échange.
Ce buy european act est une proposition historique du PSE, où le plus important est de lutter contre les pays qui réduisent les coûts de production. Contre les pays qui pratiquent le dumping social, fiscal et environnemental, a tenu à rappeler le porte-parole du PS.