Le gouvernement «en chasse» d'un repreneur pour Petroplus
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Le tribunal de commerce de Rouen a écarté les offres de deux repreneurs potentielspour le site de Petit-Couronne
«Après la décision du tribunal de commerce, qui a rejeté les propositions qui étaient sur la table, nous sommes partis en chasse d’autres solutions pour reprendre Petroplus», a affirmé Arnaud Montebourg sur France Info, tout en précisant que le gouvernement travaillait «sur un certain nombre de pistes».
«Nous voulons continuer à raffiner notre pétrole nous-mêmes sur notre territoire», a ajouté le ministre qui a souligné que «l’Etat fait beaucoup» pour réduire «les obstacles à la reprise», mais qu’il ne peut «se substituer aux repreneurs».
La justice a prononcé mardi la liquidation de la raffinerie Petroplus, qui emploie 470 personnes à Petit-Couronne, près de Rouen. Après avoir écarté deux offres de reprise, les juges du tribunal de commerce de Rouen ont permis à d’autres éventuels repreneurs de se «faire connaître avant le 5 novembre».
Le pétrolier NetOil, dont la candidature à la reprise a été rejetée, a annoncé son intention de présenter un nouveau projet.
Le président François Hollande a reçu vendredi l’intersyndicale de la raffinerie, qui a plaidé pour sa cession à un repreneur, ou sa nationalisation, ainsi que pour l’intervention de la future Banque publique d’investissement (BPI) ou du Fonds stratégique d’investissement (FSI).
(AFP)
Le gouvernement français est parti «en chasse» d’un repreneur pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), après le rejet par la justice de deux offres de reprise, a annoncé lundi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.